REPAS DES AÎNÉS DE MARS LE 14 12 2025 : JOYEUX NOËL
Foie gras, saumon, viande de salers à la sauce provençale, et bien sûr bûches glacées, ce fut un véritable banquet dans la bonne humeur et le partage. Merci à toutes et à tous pour votre présence chaleureuse.
L’équipe municipale 😉
Un petit tour d’histoire avec les aînés
Dans l’Antiquité, le statut et le traitement des aînés variaient considérablement en fonction des cultures et des sociétés. Dans certains cas, les aînés étaient tenus en haute estime et jouaient un rôle central dans les cérémonies, tandis que dans d’autres, leur importance diminuait avec l’âge.
Les aînés dans l’Antiquité :
Grèce antique :
Les aînés occupaient une place importante dans la société, notamment en raison de leur sagesse et de leur expérience.
Dans les banquets (symposia), bien que souvent réservés à une élite masculine, les aînés pouvaient avoir une place privilégiée en tant que garants des traditions et des récits mythologiques.
La famille avait aussi un devoir moral envers les parents âgés, souvent soutenus par leurs enfants dans un cadre domestique.
Rome antique :
Les anciens jouissaient d’un respect notable au sein de la famille et du sénat, littéralement dérivé de senex, signifiant “vieillard”.
Le repas familial était un moment central pour honorer les aînés, notamment lors des fêtes religieuses comme les Saturnales (proches de Noël dans leur esprit festif), où les rôles sociaux étaient renversés pour célébrer la communauté et l’égalité.
L’idée d’un repas festif spécifique pour les aînés, comme dans la tradition moderne, n’est pas attestée, mais leur inclusion dans les grandes festivités de famille et de communauté était fréquente.
Sociétés celtiques et germaniques :
Les aînés étaient souvent associés au conseil des sages et à la transmission des traditions.
Les grandes fêtes saisonnières (comme Samhain chez les Celtes, ancêtre de nos fêtes de fin d’année) réunissaient toutes les générations. On veillait à inclure les aînés pour écouter leurs récits et sages conseils.
Sociétés asiatiques (Chine ancienne) :
En Chine, le confucianisme place les aînés au sommet de la hiérarchie familiale. Les repas en leur honneur étaient courants lors des festivités, comme le Nouvel An chinois, où les générations se réunissaient pour honorer les ancêtres et prendre soin des membres âgés encore vivants.
Offrir des plats spécifiques ou dédier des repas aux aînés était une pratique profondément respectée.
Sociétés tribales (Afrique, Amériques, Océanie) :
Les aînés étaient les gardiens de la mémoire collective, de la spiritualité et des coutumes.
Les repas communautaires, souvent organisés autour de rituels ou de festivités agricoles, mettaient en avant leur rôle de transmetteurs de savoir, mais aucun repas spécifiquement dédié à leur statut n’est historiquement attesté.
La notion de “repas des aînés” :
Si le repas spécifique dédié aux aînés semble être une construction plus moderne dans nos traditions, il prend racine dans ces pratiques anciennes qui valorisaient les anciens en tant que mémoire vivante et piliers spirituels des communautés. Les fêtes comme les Saturnales ou les grandes réunions familiales conféraient un rôle clé aux personnes âgées, mais ces célébrations étaient souvent collectives plutôt que centrées exclusivement sur les aînés.
Cette valorisation progressive des aînés via des repas festifs a probablement évolué avec la montée des sociétés sédentaires et des communautés organisées autour de rituels de partage.